Violoncelliste, gambiste, chef d'orchestre et pédagogue, Christophe Coin a collaboré avec plusieurs ensembles de musique baroque dont Hespèrion XX, The Academy of Ancient Music, The Amsterdam Baroque Orchestra, l'Ensemble baroque de Limoges et Il Giardino Armonico.
Né à Caen le 26 janvier 1958, il obtient en 1974 à l'âge de seize ans le premier prix de violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il a eu pour professeur André Navarra.
Spécialisé dans l'interprétation d'oeuvres de l'ère baroque, il suit des cours auprès de Nikolaus Harnoncourt à Vienne et de Jordi Savall à la Schola Cantorum de Bâle. Il collabore avec les deux formations de ces professeurs, le Concentus Musicus Wien et Hespèrion XX, ainsi qu'à The Academy of Ancient Music de Londres, dirigée par Christopher Hogwood.
En 1984, il accompagne le danseur Rudolf Noureev à l'Opéra de Paris, dans un spectacle où il interprète la Suite pour violoncelle seul n° 3 de Bach.
Il fonde le Quatuor Mosaïques avec trois solistes du Concentus Musicus Wien et, avec l'un d'entre eux, le violoniste Erich Höbarth, accompagne le pianiste Patrick Cohen dans l'intégrale des trios de Joseph Haydn.
En 1991, Christophe Coin participe aux bandes originales des films La Note bleue d'Andrzej Zulawski, avec le pianiste Janusz Olejniczak, et Tous les matins du monde d'Alain Corneau, sous la direction de Jordi Savall.
La même année, il prend la direction de l'Ensemble baroque de Limoges (1991-2013), qui remporte en 1995 une Victoire de la musique classique pour le premier des trois volumes consacrés aux cantates de Bach.
Parallèlement, le violoncelliste collabore avec Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Laurence Equilbey, Andrès Gabetta et l'ensemble italien Il Giardino Armonico de Giovanni Antonini, pour les Concerti per il violoncello I & II (2007-2008). Le troisième volume édité par le label Naïve en 2019, est réalisé avec L'Onda Armonica.
Nommé Officier des Arts et des Lettres en 2020, Christophe Coin enseigne la viole de gambe et le violoncelle baroque à la Schola Cantorum de Bâle et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
Pianoforte
Formée dans deux hauts lieux de l’enseignement supérieur de musique, Yoko Kaneko fréquente d’abord le Conservatoire Toho Gakuen à Tokyo puis le CNSM de Paris. Invitée à venir à Paris par le gouvernement français pour une période de 3 à 4 ans afin d’y parfaire des études musicales, elle trouve là son plein épanouissement grâce à l’enseignement reçu et aux nombreuses rencontres aussi exceptionnelles que fructueuses.
Ainsi figurent parmi ses maîtres d’éminents artistes japonais, français, flamands, hongrois, israéliens. Citons pour la musique de piano Germaine Mounier, Michel Béroff, Yvonne Loriot-Messiaen ; pour la musique de chambre et la lecture approfondie Jean Mouillère, Menahem Pressler, Jean Hubeau et György Kurtag, ainsi que pour l’étude de la musique ancienne accomplie avec deux de ses précurseurs, Masahiro Arita et Jos van Immerseel, dont les rencontres ont été déterminantes pour ses orientations à venir.
L’EDIFICE /
L'église Saint-Rémy date du XVIe siècle, la nef étant d’origine romane. Victime d’un violent orage au début du XXe siècle, le clocher abimé et jamais réparé entraîne la dégradation du bâtiment et de sa structure. Dans les années 1970, les problèmes de stabilité s’aggravent encore. En 1975, un mur s’écroule et la mairie décide de démolir le chœur et le transept. Il ne subsiste alors de l’église que la nef, reconstruite au XVIIIe siècle. L’accès à l’église est fermé dans les années 1970 et les cloches conservées.
Cette destruction partielle rend impossible la repose des vitraux, puisque les baies permettant d’accueillir les verrières n’existent plus. Après de nombreuses discussions entre la commune, l’architecte et le service des Monuments historiques, le choix d’une extension contemporaine en bois et verre est adopté. Le bâtiment rénové reprend les codes du XVIe siècle, avec un arc qui dessine le vaisseau intérieur, un rythme de baies régulier, un tapis de carreaux de terre cuite, anciens ou restitués...
LE PATRIMOINE VITRE /
Les trois baies complètes (la Genèse et le Péché originel, la Vie de la Vierge et du Christ et la Vie de saint Rémy) sont intégrées dans le pignon de l’édifice. Les panneaux représentant des donateurs sont placés dans le nouveau chevet plat, en bois. Quant aux fragments du XVIe siècle, ils sont réagencés et remployés dans la nef ancienne, au cœur de compositions contemporaines.
Réinterprétés par Flavie Serrière Vincent-Petit à partir de fragments épars, les anges musiciens, d’une facture délicate et raffinée, contemplent le monde terrestre. La peintre verrier troyenne utilise ici le jaune d'argent et la grisaille, matériaux et techniques typiques du XVIe siècle. Elle réalise aussi un Arbre de Jessé sinueux, imaginé à partir de fragments divers et parfois répétitifs.
Violoncelliste, gambiste, chef d'orchestre et pédagogue, Christophe Coin a collaboré avec plusieurs ensembles de musique baroque dont Hespèrion XX, The Academy of Ancient Music, The Amsterdam Baroque Orchestra, l'Ensemble baroque de Limoges et Il Giardino Armonico.
Né à Caen le 26 janvier 1958, il obtient en 1974 à l'âge de seize ans le premier prix de violoncelle au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il a eu pour professeur André Navarra.
Spécialisé dans l'interprétation d'oeuvres de l'ère baroque, il suit des cours auprès de Nikolaus Harnoncourt à Vienne et de Jordi Savall à la Schola Cantorum de Bâle. Il collabore avec les deux formations de ces professeurs, le Concentus Musicus Wien et Hespèrion XX, ainsi qu'à The Academy of Ancient Music de Londres, dirigée par Christopher Hogwood.
En 1984, il accompagne le danseur Rudolf Noureev à l'Opéra de Paris, dans un spectacle où il interprète la Suite pour violoncelle seul n° 3 de Bach.
Il fonde le Quatuor Mosaïques avec trois solistes du Concentus Musicus Wien et, avec l'un d'entre eux, le violoniste Erich Höbarth, accompagne le pianiste Patrick Cohen dans l'intégrale des trios de Joseph Haydn.
En 1991, Christophe Coin participe aux bandes originales des films La Note bleue d'Andrzej Zulawski, avec le pianiste Janusz Olejniczak, et Tous les matins du monde d'Alain Corneau, sous la direction de Jordi Savall.
La même année, il prend la direction de l'Ensemble baroque de Limoges (1991-2013), qui remporte en 1995 une Victoire de la musique classique pour le premier des trois volumes consacrés aux cantates de Bach.
Parallèlement, le violoncelliste collabore avec Christophe Rousset, Philippe Herreweghe, Laurence Equilbey, Andrès Gabetta et l'ensemble italien Il Giardino Armonico de Giovanni Antonini, pour les Concerti per il violoncello I & II (2007-2008). Le troisième volume édité par le label Naïve en 2019, est réalisé avec L'Onda Armonica.
Nommé Officier des Arts et des Lettres en 2020, Christophe Coin enseigne la viole de gambe et le violoncelle baroque à la Schola Cantorum de Bâle et au Conservatoire national supérieur de musique de Paris.
Pianoforte
Formée dans deux hauts lieux de l’enseignement supérieur de musique, Yoko Kaneko fréquente d’abord le Conservatoire Toho Gakuen à Tokyo puis le CNSM de Paris. Invitée à venir à Paris par le gouvernement français pour une période de 3 à 4 ans afin d’y parfaire des études musicales, elle trouve là son plein épanouissement grâce à l’enseignement reçu et aux nombreuses rencontres aussi exceptionnelles que fructueuses.
Ainsi figurent parmi ses maîtres d’éminents artistes japonais, français, flamands, hongrois, israéliens. Citons pour la musique de piano Germaine Mounier, Michel Béroff, Yvonne Loriot-Messiaen ; pour la musique de chambre et la lecture approfondie Jean Mouillère, Menahem Pressler, Jean Hubeau et György Kurtag, ainsi que pour l’étude de la musique ancienne accomplie avec deux de ses précurseurs, Masahiro Arita et Jos van Immerseel, dont les rencontres ont été déterminantes pour ses orientations à venir.